Les 23 présidents de région de gauche nouvellement élus ont solennellement demandé vendredi au gouvernement le retrait du projet de réforme territoriale sous peine de remettre en cause certains de leurs engagements envers l'État (dans les contrats de projets) pour consacrer leurs énergies et leurs ressources aux projets validés par le vote des Français. Sans compter que l'abandon de la taxe carbone, dont une partie des recettes devait revenir aux collectivités locales, complique le tout.
Rappelons que la réforme des collectivités territoriales est déjà bien avancée. Le Parlement a adopté le raccourcissement des mandats des conseillers régionaux et généraux, qui s'achèveront en 2014, et le Sénat a adopté, en première lecture, la partie institutionnelle du projet. Mais aucun créneau dans le calendrier de l'Assemblée Nationale n'a encore été dégagé pour poursuivre l'examen de la réforme. Aux dernières nouvelles le texte serait examiné par les députés début mai.
Deux autres textes doivent encore être déposés: celui qui porte sur les compétences en mai et celui qui concerne le mode de scrutin «avant l'été».
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